Migraine mon amour,

Décidément, tu aimes montrer qu’il y a des failles dans le système (ou dans le traitement dans ce cas précis).
Et c’est de ma faute, j’ai manqué de vigilance.

Mon traitement me convient vraiment bien. Du coup, ça fait longtemps que j’ai lâché la base de ce qu’il faut faire pour traquer la migraine : tenir un calendrier.
Première erreur…

La deuxième erreur, c’est que depuis que j’ai accouché (ça fait quand même 18 mois), je traîne une pilule qui ne me convient pas du tout qui m’avait été donnée parce que j’allaitais bébé. C’est vrai que j’ai allaité dix mois. Mais depuis, la feignasse que je suis, n’a pas pris rendez-vous chez un gynécologue pour changer cette pilule de m…. (là, j’attends le 7 juin). Je m’étais contentée de renouveler ce moyen de contraception auprès de mon généraliste.

Pilule-migraine ?
Et oui : le cycle menstruel, les anglais, les ragnagnas, les règles !!!!!
On a beau dire que ça fait de nous des femmes, ça sert deux fois, voir trois pour celles qui ont des enfants, sinon ça met mal à l’aise les pré-ados quand ça arrive la première fois à la piscine et ça indispose quand ça s’arrête à la ménopause (sans compter les multiples premiers rendez-vous amoureux pendant lesquels il faut jongler avec les prétendants un peu trop pressés !)

Donc en ce qui me concerne, généralement, il est vrai que le déclenchement des règles n’est pas génial pour les migraines comme un grand pourcentage de femmes migraineuses. Avec la chute du taux d’hormones à ce moment-là, si la migraine s’installe, j’ai beaucoup plus du mal à la gérer qu’à un autre moment.
Mais alors en ce moment, avec cette pilule précise, j’ai un cycle « désordonnée » : ça fait un peu ce que ça veut là-dedans.  De temps en temps, de fausses règles avant la fin de la plaquette et une migraine carabinée comme celle qui m’a assommée le week-end dernier. J’ai « comme qui dirait » l’impression que plus un cycle menstruel est irrégulier, plus les migraines associées sont « perverses » !

C’est le genre de migraine que je décris comme étant complètement handicapante. Impossible de prendre le bébé dans les bras (maintenant il marche donc j’arrive à gérer), impossible de conduire (donc le boulot, on oublie), des spasmes à retourner tripes et boyaux…
Bref : la classique !

Aujourd’hui, je suis à mi-temps pour élever mon bébé, je n’ai miraculeusement pas eu de journée de travail au milieu de cette crise.
Mais j’ai dû rester une journée seule avec mon bébé pendant que papa travaillait, fiston ne s’est pas beaucoup amusé ce jour-là. Et le stress était très présent car j’avais peur de ne pas pouvoir assurer en cas de problème avec lui.

Donc oui, ça c’est de ma faute, il fallait que je bouge mes fesses pour aller voir gygy et changer de pilule.

Migraine mon amour, j’aurais ta peau !!!