Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : pas ce soir chéri, j'ai la migraine
  • Contact

Profil

  • Morticia and Mercredi New Generation
  • à l'approche de la quarantaine, et trente ans d'une vie de couple avec Migraine.
Elle me pourrit la vie et toutes les tentatives pour la quitter sont un échec: Migraine se glisse dans mes veines et mes artères et transforme mon sang en torrent
  • à l'approche de la quarantaine, et trente ans d'une vie de couple avec Migraine. Elle me pourrit la vie et toutes les tentatives pour la quitter sont un échec: Migraine se glisse dans mes veines et mes artères et transforme mon sang en torrent

sites dédiés à la migraine

Recherche

Archives

4 octobre 2008 6 04 /10 /octobre /2008 22:21

http://www.lamigraine.org/comprendre/les-causes/

Les causes de la migraine

L'ancienne théorie "vasculaire" de dilatation des vaisseaux sanguins du crâne a laissé la place à une théorie "neuro-vasculaire".

La théorie actuelle sur les causes de la migraine met au centre du phénomène deux paramètres essentiels : la sérotonine et le nerf trijumeau qui conduit les sensations nerveuses du crâne.

Le mécanisme serait le suivant. Sous l'influence d'un facteur déclenchant, la sérotonine serait subitement libérée en masse dans l'organisme et entraînerait à son tour une stimulation anormale des fibres du nerf trijumeau.

Cette stimulation provoque sur le nerf une libération de molécules vaso-actives (des neuropeptides).

Ces molécules engendrent une dilatation des artères méningées qui s'accompagne d'une inflammation des méninges avec passage de substances inflammatoires à travers la paroi des vaisseaux.

Cette inflammation produirait des messages nerveux transmis au cortex cérébral.

Cette théorie est à la base des nouveaux traitements de la crise de migraine, les triptans, qui agissent en bloquant le relâchement de la sérotonine dans l'organisme et en agissant comme vasoconstricteurs.

Le facteur génétique

Pendant longtemps, les antécédents familiaux migraineux étaient un facteur de diagnostic de la migraine. L'hérédité et la génétique sont donc soupçonnées de jouer un rôle important dans l'état des migraineux. On pense aujourd'hui, sans pouvoir l'expliquer, que les migraineux vivraient avec un "seuil migrainogène bas". Le seuil d'excitabilité cérébrale plus bas chez les migraineux expliquerait leur plus grande sensibilité aux facteurs déclenchants sans effet sur les non-migraineux.

Le seuil de tolérance ou non à un facteur, l'importance ou non de la crise reposerait sur le capital génétique de chacun.

Et l'aura ?

Si l'on connaît encore mal les liens entre aura et migraine, on observe chez la moitié des migraineux un changement de débit sanguin qui serait la conséquence d'une réduction d'activité du cerveau.

On observe également que cette réduction se propage de l'arrière vers l'avant du cerveau, de l'aire de la vue (occiput) vers l'aire de la parole (tempes) et de la motricité (front), en passant par l'aire du tact (pariétal). Une progression que l'on retrouve dans l'apparition des symptômes de l'aura : troubles visuels, fourmillements, troubles de la motricité et du langage.

Les symptomes associés de la crise

En plus de la douleur située dans le crâne, on observe pendant une crise de migraine des symptômes associés :

  • des nausées et parfois des vomissements dus à une excitation du centre du vomissement situé dans la zone cérébrale ; ces manifestations font souvent penser aux migraineux que leur pathologie a pour origine la vésicule biliaire ou est une manifestation d'une "crise de foie".
    Une confusion entretenue par le fait que beaucoup de facteurs dcélenchants des crises sont d'origine alimentaire (alcool, chocolat, etc.)
    Cette inversion de la cause et des effets peut conduire à une erreur de diagnostic qui retarde la prise en charge du migraineux, voire à des examens et à des intervetions inutiles
  • La plupart des crises de migraine n'ont pas non plus de cause oculaire bien que la crise entraîne des troubles de la vision
  • les douleurs du cou ressenties par beaucoup de migraineux leur font aussi penser que leur migraine est d'origine cervicale ; là non plus il ne faut pas confonde la cause et la conséquence; c'est la crise qui provoque une contracture musculaire pouvant durer jusqu'après la crise (les nerfs du cou sont connectés au nerf trijumeau).

Cela précisé, certaines migraines peuvent avoir une origine précise (défaut de denture, mauvaise correction visuelle, céphalées de tension...). Ces causes ne sont pas à exclure mais, dans la majeure partie des cas, le médecin peut directement poser un diagnostic de migraine sans examens complémentaires.

 

Partager cet article
Repost0
3 octobre 2008 5 03 /10 /octobre /2008 09:16

source:   http://www.lamigraine.org/comprendre/les-facteurs-declenchants/


La moitié des migraineux disent avoir identifié des facteurs déclenchants dans la survenue des crises. Ces facteurs sont multiples et variés dans leur origine et varient d'un patient à l'autre.

Les patients identifient, en moyenne, au moins quatre facteurs déclenchants, associés ou distincts.

Ces facteurs sont aussi variés par nature que propres à chacun :

  • le rythme de vie : changement de rythme comme les couchers tardifs ou les grasses matinées, travail prolongé à l'ordinateur, jeûne
  • les facteurs psychiques (signalés par 2/3 des migraineux) : stress, émotions, contrariétés
  • les facteurs alimentaires (signalés par ¼ des migraineux) : chocolat, aliments gras et frits, aliments en sauce, fromage, sel de glutamate (la "migraine du restaurant chinois"), boissons alcoolisées (notamment le vin blanc), certains médicament ou une sur-médicamentation
  • les facteurs environnementaux : froid, chaleur, grand vent, lumière odeurs, bruits
  • les facteurs hormonaux : migraine pré-menstruelle, chute d'oestrogènes, prise de la pilule


Même si les explications du rôle que jouent ces facteurs sur le déclenchement d'une crise sont encore imparfaites, il semblerait que tous ces facteurs engendrent une modification brutale du tonus vasculaire particulièrement sensible chez les migraineux.

Il faut toutefois modérer ce point de vue. Comme les mécanismes du déclenchement d'une crise sont encore, pour une part, méconnus, la connaissance et l'élimination ou la maîtrise de ces facteurs pourraient laisser penser que la disparition des crises est à la portée de chacun. En éliminant les facteurs, les crises disparaîtraient. Hélas, c'est une confusion qui mène souvent les migraineux à la désillusion et au découragement après l'échec des "stratégies d'évitement" des éléments déclenchants.

Il y a en effet une différence entre les facteurs déclencheurs, qu'il est de toute façon bon et même nécessaire d'identifier, et les causes profondes de la pathologie.
Partager cet article
Repost0
28 août 2008 4 28 /08 /août /2008 11:35
Malaise vagal


ou syncope vaso-vagale ou syncope neuro-cardiovasculaire

Il s'agit de la cause de malaise syncopal la plus fréquente.

Le malaise vagal est dû à un réflexe neuro-cardiovasculaire (le nerf vague innerve le cœur).
Il associe un ralentissement du rythme cardiaque (bradycardie) confinant parfois à la pause cardiaque, particulièrement spectaculaire, et à une chute de la tension artérielle. Les deux phénomènes conjugués entraînent une diminution brutale d'apport d'oxygène au cerveau d'où sensation de malaise, chute voire réelle perte de connaissance.
Rapidement une autre voie réflexe va relancer le cœur.

Le diagnostic est souvent facile sur des circonstances d'apparition évocatrices:
survenue répétitive,
sujets jeunes et en bonne santé le plus souvent,
station debout prolongée,
atmosphère chaude ou (et) confinée,
après un repas, une émotion, une douleur violente,
à la vue du sang, d'une aiguille, etc...

Le malaise débute par des bâillements, des sueurs, une pâleur d'installation rapide, une respiration ample, souvent des nausées. La syncope suit en général rapidement mais elle n'est pas systématique. La durée du malaise est variable.

Le traitement consiste à s'allonger jambes surélevées dès les premiers signes de malaise.
Si le malaise est prolongé, on injecte en intra-veineux 1/2 mg d'atropine.

On peut rapprocher du malaise vagal d'autres syncopes réflexes :
la syncope lors de la toux (« ictus laryngé » du bronchitique chronique),
la syncope mictionnelle du sujet âgé (en urinant, au lever ou la nuit),
la syncope de certains examens (fibroscopie digestive, ponctions diverses) ou à la suite de douleurs aiguës (colite, gastro-entérite, colique hépatique, etc...)

Parfois le diagnostic n'est pas aussi facile. Un test d'inclinaison (ou tilt-test) positif peut apporter la réponse (à faire en milieu hospitalier).

Prévention des récidives :

-temps de sommeil suffisant.
-repas à heures fixes et pas trop copieux
-éviter les circonstances déclenchantes décrites ci-dessus.
-en cas de syncopes fréquentes on peut proposer un ß-bloquant en traitement continu, ou, en cas d'échec ou de contre-indication, la théophylline ou le disopyramide.

 

Partager cet article
Repost0
20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 12:41

http://www.cma.ca/index.cfm?ci_id=26554&la_id=2

 

 

Sinusite ou migraine ?



De nombreux patients souffrant de symptômes des voies aériennes supérieures et de douleur ou de pression chronique aux sinus sont traités à tort pour une sinusite chronique, dit le Dr Mark Lazarovich, un médecin d'origine canadienne qui dirige le National Sinus Research Center à Berlin, au Vermont.

Lors d'une réunion récente de l'American Academy of Allergy, Asthma and Immunology, le Dr Lazarovich a présenté les résultats d'une étude qu'il a menée auprès de quelque 400 patients pendant cinq ans. Ces patients présentaient des symptômes 20 jours par mois en moyenne. On leur avait prescrit des antibiotiques à plusieurs reprises et beaucoup d'entre eux avaient même subi une chirurgie. Les tests cutanés indiquaient que 60 % des patients avaient des allergies, mais l'étude n'a pu trouver une cause allergique ou infectieuse à leurs symptômes. Selon le médecin, le scanner n'a pas décelé de maladie des sinus chez plus de 90 % d'entre eux ; chez les autres, elle n'était pas liée au site de la douleur. Les symptômes étaient généralement soulagés par divers médicaments pour les sinus en vente libre, ont rapporté les patients.

Le Dr Lazarovich estime que ces patients souffrent en réalité d'un syndrome migraineux neuro-immunologique qu'il appelle « migraine faciale ». Il a mis au point une thérapie consistant à prendre tous les jours un antihistaminique non sédatif, un stéroïde intranasal et de la vitamine B2 - qui corrige un défaut du métabolisme mitochondrial chez les migraineux, selon une étude belge. Le traitement inclut aussi des mesures préventives contre la migraine (boire beaucoup d'eau, prendre trois repas par jour et éviter la caféine, le chocolat, le vin, le fromage bleu, etc.).

Après six semaines, 90 % des patients ont rapporté une réduction des symptômes de 50 %. Le médecin en conclut que l'histamine, l'inflammation et le métabolisme mitochondrial jouent un rôle dans ce syndrome. Il note que les personnes souffrant de cette forme de migraine (20 % de la clientèle des allergistes) sont néanmoins souvent soulagées parce que les allergistes ont tendance à prescrire des antihistaminiques et des stéroïdes intranasaux.
© Les Éditions Santé Rogers Media 2002

Partager cet article
Repost0
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 12:00
 

source:  http://psychodoc.free.fr/migraine.htm


La migraine est divisée en deux sous-groupes : migraine sans aura et migraine avec aura :  

Les migraines sans aura  

Le diagnostic de migraine sans aura est retenu lorsqu'il y a eu au moins cinq épisodes de céphalées :  

Ayant duré de 4 à 72 heures (en l'absence de traitement efficace) ;  

Ayant au moins deux des caractéristiques suivantes :  
- Unilatérale  
- Pulsatile  
- D'intensité modérée ou sévère (empêchant ou gênant les activités habituelles)  
- Aggravées par les efforts physiques.  

S'accompagnant d‘au moins un des symptômes suivants :  
- Nausées ou vomissements ;  
- Intolérance à la lumière (photophobie) et au bruit (phonophobie).  
- En l'absence de maladie organique pouvant expliquer les céphalées.  

Les migraines avec aura  

Les auras :  

- manifestations visuelles, tels que des scintillements ou des stries lumineuses.  
- sensations de picotements ou de difficultés à parler, qui durent quelques minutes.  

Le diagnostic de migraine avec aura est posé, lorsqu'il y a eu au moins deux crises remplissant au moins trois des quatre caractéristiques suivantes :  
- Un ou plusieurs symptômes d'aura totalement régressifs, indiquant une dysfonction cérébrale focale  
- Au moins un symptôme d'aura apparaissant progressivement sur plus de 4 minutes ou au moins deux symptômes successifs  
- Aucun symptôme d'aura persistant plus de 60 minutes  
- Maux de tête apparaissant dans l'heure qui suit l‘apparition des symptômes d'aura  
- En l'absence de maladies organiques pouvant expliquer les céphalées  

Pour résumer, la probabilité de migraine est forte, si il y a des maux de tête répétés, suffisamment intenses pour empêcher les activités  
quotidiennes, crises parfois accentuées de nausées et vomissements ou précédées d'une aura visuelle.  


 

Partager cet article
Repost0