Effets premiers et pas effets primaires. Les primaires, c'est voté, classé, torché...

Rentrons dans le vif de MON sujet!

Voici la longue liste des contre-indications de mon traitement de fond contre mes migraines :

Les plus fréquents : diminution de l'appétit, perte de poids, dépression, troubles de l'élocution et de l'attention, insomnie, difficulté de coordination des mouvements, vertiges, modification du goût, difficulté de concentration et de mémorisation, fourmillement des extrémités, somnolence, tremblements, mouvements anormaux des yeux, vision double, diarrhée, nausées, fatigue, irritabilité.

Plus rarement : agressivité, troubles psychiques, agitation, diminution du nombre de globules blancs dans le sang, calcul urinaire, augmentation de la température du corps.

Rarement, en début de traitement : augmentation paradoxale de la fréquence des crises d'épilepsie ou modification de leurs caractéristiques.

Certains effets indésirables sont plus fréquemment rapportés chez les enfants que chez les adultes : diminution, ou au contraire, augmentation de l'appétit, troubles du comportement, agressivité, indifférence, difficulté d'endormissement, mauvaise qualité de sommeil, idées suicidaires, trouble de l'attention, difficulté d'apprentissage, engourdissement, larmoiement, ralentissement du cœur, trouble de la marche, acidose due à une diminution des bicarbonates dans la sang, hyperactivité, vertiges, vomissements, fièvre. Il est important de surveiller chez les enfants le comportement, le langage, le poids et l'appétit.

D'autres troubles ont été plus rarement constatés. Signalez à votre médecin tout effet qui vous paraît anormal.

Oui, ça fait peur. Et ça rempli les forums de doctissimo et compagnie
Surtout à mon entourage « très » proche (chéri à moi, donc !), qui pense que je suis une droguée et qui trouvera certainement appui de la part des détracteurs de la médecine dite  « traditionnelle ». Quand je pense que 90% de ces mêmes détracteurs visitent un pédiatre (pas un généraliste, ce serait trop simple) pour un simple nez qui coule chez leurs chères têtes blondes, ça me fait doucement marrer.

Alors plions-nous à un petit exercice : prenons chacun des effets secondaires les plus fréquents, un par un…

*  diminution de l’appétit : « mince » alors, pas connu ce symptôme. Par contre, des troubles de l’appétit, avec les crises de migraine, j’en ai. Suivant mes crises, j’ai des sortes de pulsions, besoin de sucre ou de salé. Ne me demandez pas d’explication, il faudrait que je reprenne un épisode de crise précis pour décrire ce qui se passe.

·         Perte de poids : il me semble que c’est une conséquence du premier effet signalé. Quoique la première fois que j’ai fait ce traitement, on me faisait des prises de sang pour surveiller mon enzymologie.

·         Dépression : alors là, les enfants, je m’insurge. Si la dépression est un effet secondaire de ce médicament, c’est un effet PREMIER  de la migraine. Et quelquefois, la migraine pourrait être une conséquence d’une dépression.

·         Troubles de l’élocution et de l’attention :  effectivement, j’ai connu cet effet au début. Je bafouille. C’est énervant. Et quand j’ai mal au crâne ? ben tout pareil !!!!

·         Insomnie : vous ais-je déjà expliqué que quand la migraine se tire, le sommeil aussi ?

·         Difficulté de coordination des mouvements : je ferais la même constatation que pour les troubles de l’élocution.

·         Vertiges : que les migraineux qui n’ont jamais connu ça m’appellent !!!

·         Modification du goût : j’avoue, pas d’explication, pas connu sauf après avoir été enceinte ^_^

·         Fourmillements des extrémités : beaucoup de médocs font ça, il me semble. En tout cas, quand je prends un anti-douleur et que la migraine s’en va, je ressens ces fourmillements, alors j'aime plutôt bien cette sensation qui annonce la fin de ma douleur. Dans ce traitement de fond, je ne sais pas trop.

·         Somnolence :  moi, c’est plutôt l’insomnie. Et quand je n’ai pas mal au crâne, si je somnole, ça ressemble plus à une phase de récupération qu’à un abrutissement. (faut dire que j’ai un bébé très très actif, alors je ne peux pas affirmer si la somnolence est l’effet secondaire du médoc ou du fiston)

·         Tremblements : encore un symptôme que je connais en effet premier de ma migraine.

·         Mouvements anormaux des yeux : de quoi parle-t-on ? en cas de crise de migraine, beaucoup connaissent les migraines ophtalmiques qui sont « l’aura » de la migraine.

·         Vision double : là, c’est un peu plus précis. La migraine ophtalmique, ce serait plus une vision réduite : on voit comme  dans un tube.

·         Diarrhée : beurk, j’avoue, j’ai de la chance de ne pas connaitre ça en plus du reste.

·         Nausées : migraine = vomi. Alors les nausées, moi je veux bien…

·         Fatigue : migraine = fatigue ; disparition de la migraine = pêche d’enfer

·         Irritabilité : un jour que je me suis retrouvée aux urgences, le médecin urgentiste a confirmé ma migraine grâce à mon mauvais caractère. Sisi, j’vous jure.

Je ne cherche pas à minimiser les effets secondaires de produits chimiques ni à minimiser le mal-être des personnes qui ressentent ces effets secondaires.

Mais là encore, un dialogue médecin/patient manque. La première fois que j’ai commencé un tel traitement, j’ai été prévenu des effets secondaires et du suivi que j’aurais. Et surtout, ce qui n’est pas expliqué sur cette notice, c’est que les effets sont souvent présents dans la phase d’adaptation de ce médicament et qu’ils s’estompent ou disparaissent par la suite.

Le plus important pour moi est quelle est la proportion entre la gêne occasionnée par les effets indésirables d’un médicament et le confort de ne plus avoir de migraine ?
Un exemple pour quantifier tout ça : un effet indésirable d’un traitement vous a-t-il poussé à un arrêt de travail par rapport au mal qu’il traite ? Parce qu’en ce qui me concerne, les migraines m’ont poussée à rater pas mal de fois le boulot. Ou alors quand j’arrivais à tenir toute la journée à mon travail, je rentrais chez moi dans des conditions terribles voir dangereuses : la voiture et la migraine forment un duo extrêmement dangereux.

                        Ma conclusion finalement est récurrente dans ce blog : dialoguez avec votre médecin, votre homéopathe, votre ostéopathe, bref le spécialiste que vous avez choisi pour vous aider.
Et pour ceux qui comme moi gardez la médecine traditionnelle, mettez en avant les effets premiers de votre mal aux personnes qui vous balancent « leurs » vérités sur les effets secondaires de ce qui vous fait du bien. "effets secondaires fréquents" ne veut pas dire "systématiques"

                        Je me bat depuis officiellement 30ans contre mes migraines, je ne vais pas en plus me battre contre les préjugés sur les produits, même chimiques, qui m’aident à tenir debout…

"Je sais que çà semble très difficile à croire mais j'ai découvert de manière scientifique et sans médicament comment débarrasser les gens des migraines.ce sont des soins médicaux et donc gratuits.Je serais heureuse de vous en faire bénéficier."
 

                            Chère Madame,

                            
                            Je vous réponds via mon blog car je ne doute pas que c'est par ce biais que vous avez trouvé mes coordonnées.

              
           Dans un premier temps, je vous engage à relire l'intégralité de mon blog afin de constater que je vais plutôt bien. Force est de constater que j'ai trouvé un traitement qui me va, traitement trouvé dans la médecine traditionnelle donc remboursé par la sécurité sociale mais loin d'être gratuit si je reprends vos propres mots !

                
             Venons maintenant au vif du sujet...

             Je suis sûre que vous intriguez mes lecteurs, surtout ceux que la migraine empoisonne depuis des années sans jamais les lâcher.

            Vous avez fait une découverte scientifique. Mince alors, enfin du sérieux dans la recherche contre la douleur : du sci-en-ti-fi-que.

            Pas de médicament. Enfin une libération pour les drogués que nous sommes, nous migraineux ! Et là je suis sincère, combien de fois les pharmaciens entendent les migraineux dire : « non merci, pas cet antidouleur, ça ne me fait plus rien ! ».

            
            Soins médicaux donc gratuits. Là, va falloir être plus explicite. Vous êtes dans la médecine traditionnelle, la kiné ? C'est quoi « le truc » ? Mon scepticisme me fait dire qu'il n'y a rien de gratuit en ce bas monde !

            Et en plus, j'ai la chance aujourd'hui que vous me contactiez pour me faire profiter de tout ça !

           Je suis donc une élue !

           Alors je ne sais pas si je dois me réjouir ou crier au scandale.

           Me réjouir d'avoir été contactée par une personne pleine de bonnes intentions ou crier au scandale d'être polluée par un charlatan !

           Evidemment, comment croire en votre bonne foi.  Vous êtes miraculeuse et vous n'en faites pas profiter beaucoup de monde (ça se saurait !!!).

           Beaucoup ne seront pas de mon avis sur ce coup-là, mais j'ai beaucoup de mal avec certaines propositions de « guérisseurs ». Et quand je parle de médecines parallèles, je fais généralement allusion à l'homéopathie, l'ostéopathie, l'acupuncture, la sophrologie !

Je suis un peu plus réservée quand on me parle de magnétiseur.

Cela-dit, du moment qu'une personne a trouvé du réconfort auprès d'un magnétiseur, je ne vois pas pourquoi je rejetterais l'idée d'en voir un ou de le conseiller.

           Mais vous, Madame, vous êtes, à mon humble avis, exactement ce qu'il ne faut pas parmi toutes ces personnes de bonne foi.

            Si le mot « guérisseur » est devenu péjoratif, c'est certainement grâce à des personnes comme vous !

           Au cas où je devais me tromper sur votre compte, je ne manquerais pas de diffuser très largement votre découverte « scientifique » le jour où elle sera publiée dans justement une revue médicale ou scientifique.

                             
                                Veuillez agréer, Madame, patati, patata...

 



bon, sans déconner les gars. ça ressemble ni plus ni moins à une mauvaise pub "perdez 10kg avant l'été" .
j'ai des pensées encore plus tordues pour ce genre de mail quand ça m'arrive mais je laisse certains commentateurs divaguer à ma place sur ce sujet!!!

Par pitié, les médecines parallèles, que dis-je: les médecines "non-conformes" (je ne sais pas comment appeler ça), essayez mais faites-le par le bouche à oreille. Ne risquez de tomber dans les pattes d'un charlatan.

Un petit bilan sur mon traitement avant de reprendre le fond du sujet !

17 semaines de traitement.

7 semaines avec le dosage maximum du traitement.

Toujours des migraines par-ci par-là et encore, comme dirait notre ami Champix,  j'appelle ça plus du « mal de crâne » que de la migraine ! C'est pour ça que ma rubrique « journal intime d'une migraine » tend à disparaître.

Mais je refuse totalement la douleur. Le traitement de fond fonctionne parce que je soigne le peu de crise que j'ai, sagement, comme me l'a demandé mon neurologue.  

Encore 7 semaines avec ce dosage et on commencera à diminuer.

Et après ?

Ben après, c'est l'inconnu. Mais pour l'heure, je m'en fous royalement. Ce traitement me va.

A quoi ça me servir si les migraines reprennent à l'arrêt du traitement ?

A déterminer, à mieux cibler en tout cas l'origine de mes migraines. Ce traitement n'est pas LE traitement miracle non plus.

Je suis en contact avec plusieurs patients du neurologue qui me traite et j'ai l'inévitable râleur avec lequel ce traitement ne fonctionne pas, ENCORE UN.  Je compatis pour cette personne, ne vous y trompez pas. Mais à force, je connais ce « phénomène » du « ça ne sert à rien », « rien ne marche », « je suis un cas désespéré ».

Ça faisait un bail que je n'avais pas été suivi par un neurologue parce que justement, je devais être dans cette phase moi-aussi.

Mais, mine de rien, je suivais toutes les dernières trouvailles, que ce soit dans la médecine traditionnelle ou dans les médecines parallèles !

Alors quand mon généraliste m'a proposé de rencontrer CE neurologue pour suivre CE traitement, j'étais prête. J'avais bien un petit doute sur la réussite du traitement.

Mine de rien, ma migraine, je la connais bien. Je connais bien les réactions de mon corps pendant mes crises et le choix du traitement ne m'a pas surprise !

Et apparemment, je n'ai pas eu tort !

Donc  je joue les bonnes élèves jusqu'à la fin. Je me dis que si ce traitement me va, ma migraine doit bien appartenir à une « famille » de migraines particulière ? A voir à mon prochain rendez-vous avec le neurologue.
Lui aussi a besoin de faire des bilans avec ses patients, il n'en ait qu'à ses débuts dans ce genre de traitement, il ne faut pas l'oublier !

Comprendre la migraine, c'est ça : un  échange entre le patient et le soignant, je ne le répèterais jamais assez !

Je ne sais pas d'où elle vient cette conne.

Mais je sais d'où elle ne vient pas grâce aux nombreux examens que « doc tout le monde » me conseille :

• elle ne vient pas de ma vésicule biliaire (merci l'écho)
• elle ne vient pas d'une déficience visuelle (merci l'ophtalmo)
• elle ne vient pas d'une tumeur au cerveau (merci pour l'électroencéphalogramme avec l'halogène dans la tronche...)
• elle ne vient pas d'un mauvais fonctionnement de la pompe cardiaque (merci pour l'électrocardiogramme)
• elle ne vient pas d'un stress chronique (merci aux vacances)
• elle ne vient pas de mon ongle incarné (merci à mon excellent chirurgien)
• elle ne vient pas de mes hormones (merci à mon gynéco)
• elle ne vient pas de mon inconscient (merci à mon psy)
• elle ne vient pas d'une mauvaise hygiène de vie (merci à mon coach)
• elle ne vient pas d'un problème à l'oreille (merci à ma mère de me parler si délicatement quand j'ai mal au crâne)

Mais je sais que ma migraine me provoque :

• des vomissements
• des troubles visuelles
• des coups dans la tête
• des évanouissements
• de l'énervement
• ben rien aux orteils
• un mal de chien pendant mes règles
• un sentiment de paranoïa, on me croit, on me croit pas
• des douleurs intolérables après un trop plein de sport
• une augmentation du volume sonore de ce qui m'entoure